CRUIS, 17Ha de forêt massacrés
En 2004, 200 hectares de la forêt communale ont été dévastés par un incendie. L’ONF, gestionnaire de la forêt à Cruis, décide de replanter des cèdres de l’atlas sur une partie de ce territoire. En 2008, la société Boralex démarche la commune pour implanter une centrale photovoltaïque à la place des cèdres, en échange d’un revenu de location pour la commune de l’ordre de 65 000 € par an. Les permis de construire et de défrichement ont été accordés en 2017 avec dérogation de la préfecture pour autorisation de détruire des espèces protégées et leur milieu. En 2020, après avoir recueilli 19000 signatures contre la construction de cette centrale, l’association Amilure dépose un recours en justice pour contester cette dérogation. Cependant, sans attendre le jugement de ce recours, et contournant les démarches légales d’affichage de permis, à 5h du matin le 19 septembre 2022, sans avertissement préalable, l’entreprise sous traitante Société Forestière de la Durance a entrepris le défrichage.Malgré la présence des militants sur le chantier, les bûcherons n’ont pas hésité à poursuivre leur travail jusqu’à abattre un arbre sur lequel se trouvait une militante. Une plainte a été déposé…
Un blocage du chantier a eu lieu le 23 mars, empêchant la reprise des travaux.
ACTUALITÉS DE LA LUTTE SUR CRUIS
Vous trouverez ci-dessous quelques actualités récentes concernant le blocage du chantier de Boralex sur Cruis
Blocage sur le site de CRUIS
Malgré la plainte déposée et l'infraction pour destruction d'espèce protégée, les travaux effectués par la société Boralex sur le site de Cruis ont repris le 14 août.
Depuis, une mobilisation quotidienne a lieu sur le site pour empêcher les travaux.
Galerie d'images
Un projet de centrale photovoltaïque couvrant 17 hectares des territoires accessibles de la montagne de Lure, sur la commune de Cruis, visible à des kilomètres à la ronde, dégrade une partie significative de la montagne.
On accède ici à l’étude d’impact sur l’environnement par l’industriel Boralex ainsi qu’à sa demande d’autorisation pour défrichement.
Porteur du projet :
BORALEX est une multinationale canadienne au chiffre d'affaire de 470 millions de dollars en 2018.
Leurs projets à Cruis a anéantit l'habitat, le site de reproduction ou l’aire de repos de plus de 97 espèces animales dont 4 en voie d'extinction et protégées nationalement.